Les maux anciens, inassouvis,
Que l'on enferme à double tour,
Ces maux, à l'espace réduit,
Nous font le pas plus lourd.

Dans le long corridor du temps qui passe,
Reliques oubliées d'un passé révolu,
Les portes dérobées nous révèlent l'impasse
Des douleurs tues. Le futur est exclu.

Ces chimères, fantômes emmurés, nous hantent.
Elles crient, condamnées, à l'oreille d'un sourd;
Déchainent aveuglées, la peur, l'épouvante;
Lacèrent de détresse l'émotion de nos jours.

De la mémoire déchiffrer tous les passes.
Briser les verrous, entraves à l'envie.
Délier la souffrance, effacer ses traces,
Entrevoir l'espoir et renaître à la vie.

Alors s'ouvrira devant nous tout l'espace
Des prairies de l'enfance aux papillons joyeux.
Léger sans carapace.
Bientôt j'espère, avant que je sois vieux.

Magnifique ! Quel plaisir de te lire, merci pour ces mots qui me touchent tellement !

...Je te souhaite de tout coeur de briser les chaînes et les verrous qui, si souvent nous entravent.

damona morrigan a écrit:

Magnifique ! Quel plaisir de te lire, merci pour ces mots qui me touchent tellement !

Merci Damona, douce journée

lutece a écrit:

...Je te souhaite de tout coeur de briser les chaînes et les verrous qui, si souvent nous entravent.

Merci Lutèce, bise poetique