AU POETE DE MON AME
Pourpre était la couleur de mon cœur sous ta plume engagée dans sa course folle menée au galoP
Ouragan enragé de tes mots traversant tous les esprits ouverts à la vitesse de l’éclair avec brillO
Eloquence et élégance, subtil maniement, tes lettres alignées ainsi liées par une main de maîtrE
Tonalité sur mesure du rythme frénétique de tes vers transportés par la force du souffle du venT
Energie brûlante, vivante, déversée à l’état pur mais mûre, ta liberté d’expression sans la censurE
D’or ta pluie de paillettes sur mes rêves dans mes nuits blanches poudre d’éclat sur mon regarD
Eteint, devant la magnificence de la musique des sons de tes poèmes, tes berceuses à la voix doucE
Mon être tout entier en éveil inhalait le parfum altruiste de ton baume régénérateur, comme un ôM
Ode à l’essence originelle de l’être, de l’humanité, un chant libre devenu mélancolique tel un fadO
Noir de chagrin par le désespoir, la tristesse, la lassitude de nos nombreux combats menés en vaiN
Amer est la saveur de mon cœur à présent sous la lune mes yeux embués sont troublés par une fatA
Morgana, des tâches d’encre rouge gouttent une à une sur ma page vierge et composent ce requieM
En notes écarlates, sang de mes larmes sur la disparition de tes écrits à toi l’ami, poète de mon âmE