Quand tu es loin ma vie s’emplit de mauvais songes,
mon cœur est un rameur, tout près de s’arrêter
et qui s’étonne que la course se prolonge,
sans une étoile, au ciel, sur quoi s’orienter.
Quand tu es loin, je suis comme isolé du monde,
et je me perds dans le labyrinthe des rues,
o ma brune, par qui j’oublie toutes les blondes,
quand tu es loin, je suis comme un enfant perdu.
extrait de La vie croisée /Nancy/1979