la vie épelle un nom
et l’écho venu du profond
pulvérise les strates de l’oubli
le corps est un arbre
que l’on sculpte de l’intérieur
au concave du cœur
alors que coule la sève
des plaies extérieures
je suis un peuplier
aux scories greffées sur des lames
de papier froissé…..gribouillé
plié…..en origamis d’oiseaux
jusqu’à ce que rame s’épuise
j’envoie les ailes noires
de mon souffle corbeau
libérer les stigmates d’encre
sur la neige d’une pensée
et ressusciter la colombe
d’une nouvelle mémoire