Extérieur nuit et larme de lumière
je laisse la tristesse envahir
l’espace — un viol de sérénité
tout ce qui blesse pour d’obscures raisons
glisse sur la peau d’une passion insoumise
dans l’intime d’un cœur patiné…ou patient
la surface du lac intérieur reflète encore
la lumière de l’autre…… rive juvénile
— une réfraction —
là….. s’est brisé le spleen
à la pierre nue d’un mouvement de sable
au bord d’un trouble que je partage
jusqu’à l’effervescence d’une vague
de salsa venue ensemencer le silence
l’abandon... épris d’une traînée de poudre
s’étire... vers l’instant lumière
— tout schuss ! —
l’aube en bulles
repousse le tintamarre qui se cogne
aux tympans….. les sens donnent
vie aux sonorités..… tout s’éclaire
de nuances et sépales sont les nuits
au calice des univers singuliers
.