Une belle vérité que tu déclames ici. C'est vrai que trop souvent, nous ne savons pas apprécier la chance que nous avons. Par le passé j'ai beaucoup voyagé, notamment au Sri Lanka et, j'ai appris l'humilité quand un simple stylo illuminait le visage d'un enfant. Une belle leçon de vie qui m'a profondément changée.

Difficile de répondre à ce texte sans tomber dans les généralités.

L'aptitude au bonheur est une chose compliquée héritée en partie de notre petite enfance. Je ne parle pas de l'insatisfaction capricieuse de l'enfant gâté, mais de la quête de' l'amour que l'on a pas eu.

Pour être heureux, il faut s'aimer et pour s'aimer, il faut s'en sentir digne... Pas toujours simple lorsque ceux qui auraient du donner cet amour de Soi n'ont pas pu ou pas su ou pas voulu le faire.

Dire à un dépressif la vie et belle et d'autres meurent ailleurs, çà parait le bon sens, mais çà ne marche pas, un tel texte, pour ceux qui n'ont pas cette aptitude au bonheur pourrait juste les culpabiliser un peu plus et les enfoncer davantage s'ils n'ont pas la distance suffisante pour savoir que l'on ne peut connaître ce que l'on a pas vécu.

Bises Evelyne*

Pierre, qui n'a pas eu cet amour et doit se battre pour accéder à la joie de vivre.

Pierre - Je ne suis pas du genre dépressive - Mais il m'arrive pour des ennuis d'ordres quotidiens, que tant subissent, de me laisser aller, de voir tout en noir, sans horizons . De ne pas sourire, quand cela devrait le faire...Et puis, je me secoue, et je décide que je serais gaie.

Ma solution ! Chacun la sienne. Je n'aime pas trop me dévoiler, même si j'ai l'air à travers mes poèmes parlant d'amour, ne pas avoir ce genre de retenue...Mais ne crois pas systématiquement que les personnes, qui honorent le bonheur, c'est parce qu'elles n'ont connu que ça.

Dis toi que peut-être, que c'est parce qu'elles sont en mesure, de faire la part des choses, je te laisse supposer, ce que cela implique.

Mais bien sur, tout dépend de l'intensité du désespoir, et des raisons.

Alors voir des adolescent perdre des jours de joie, c'est vrai, cela me chagrine - J'aimerai tant qu'ils en profitent.

J'ai conscience de la complexité !
Pourtant le phénomène décrit dans mon poème se généralise un peu trop. A mon humble avis.

Lutèce, je crois que nous appréhendons les choses de la même façon. Non pas avec assurance, mais avec beaucoup de questions, tout en aimant la gaité coute que coute.

Quand j'écris un poème comme cela, ce n'est pas pour accuser, c'est une sorte d'observation. J'ai l'air de vouloir donner des leçons, mais c'est seulement ce que mon cœur a envie de leur dire, mais je sais, que rien n'est si facile.

Pour ma part, je crois qu'il ignore simplement en apparence ce qu'il attend, car tout au fond de lui il le sait, il connait très bien quels est/sont ces désirs quels qu'ils soient.

Parfois pour le savoir, il doit faire une quête, mais quoi qu'il arrive, toute personne qu'elle qu'elle soit peut savoir ce que son cœur veut, ce que son cœur désir, ce que son cœur attends.

S'il n'a pas trouve de satisfaction, c'est peut-être qu'il n'a pas encore trouve de sens à son existence, si bien-sûr, on considère que la vie à un sens ou une existence, si on considère que le but de la vie est autre que la vie elle même, si le but de la vie est la quette du bonheur ou de la satisfaction par exemple....

Enfin, après on pourrait dire tant de choses bien contraires à propos de ton poèmes, selon la période, l'état d'esprit...
(peut-être qu'en relisant ça ce soir, demain...Où plus tard, j'aurai un autre point de vue) mais voilà celui qui sort à chaud de la lecture de ton texte.
Après merci de ce partage.

Si seulement, les adolescents auxquels j'ai pensé en écrivant ce texte, désiraient être en quête de quelque chose...
Ils semblent ne rien désirer, à peine exister, ils n'exigent même rien. Ils sont aphasiques.

Merci de ton analyse Dark qui est pertinente.