Le personnage décrit est si austère que dans un premier temps, avant la fin du poème, j'ai pensé à un instructeur très austère et traumatisant.
Il s'agit en fait du père, ce qui est d'autant plus désespérant.
Les repères : Voilà ce qui est indispensable à un enfant,
un père que l'on craint, aussi peu chaleureux, quels repères peut-il donner,
- Il en est qui reproduisent le schéma
- D'autres qui vont vraiment chercher à être l'opposé.
Entre ces deux solutions, il faut une force de caractère non évidente pour que l'enfant ne se laisse influencer ni par l'une ni par l'autre, et que cela soit son individualité intrinsèque qui prenne son envol. (attention, je ne parle pas de déterminisme). Je pense que même une valeur intrinsèque se forge.
En tout cas ton poème met en perspective un problème qui existe hélas dans toutes les sociétés. Quelles règles peut-on instituer pour que cela disparaisse ?
Entre le désir d'avoir un Monde Parfait, et songer que celui-ci ne peut que s'allier à des règles et des alinéas sans fins législatifs, que peut-il rester ensuite de la Liberté ?
Douloureux, parce que cela paraît insoluble.
Je ne sais pas pourquoi, cette réflexion m'a mise en mémoire le film "Légende d'automne", ou le personnage joué par Antony Hopkins, a trois fils, avec lesquels il se comporte bien. Pour autant, les garçons auront tous les trois des personnalités totalement contrastées.
Ce n'est qu'un film, mais il reflète une réalité aussi, et il fait se demander ! Alors, quelle serait la recette ?
Une lecture intéressante : Cher Papa, Les Écrivains Parlent Du Père" d'Ariane Charton.
Le père est vu à travers des personnages tels Victor Hugo, Goethe ou Tolstoï et plein d'autres.
Mais je sais d'un autre temps !