Combattante dans une révolution de paix,
Mon âme, vile et pure, à sang s’arrachait
Des sanglots amers que la misère inspirait,
Amoureuse aux joues de craie.
Jouaient un air mélancolique les violons
De ma vie pâle, de mes amours moribonds.
L’élixir distillé par un affreux démon
S’écoule comme l’eau cristalline le long
Des rivières qui s’affranchissent de leurs peines.
Ainsi qu’un Ancien adorateur, j’octroyais
Au doux hydromel des passions de sereines
Vertus qui rendent éblouissants les imparfaits.
Adieu l’effroi qui paralysait mes membres !
Silence obsolète est pour mon âme, claire ambre.
Mignardise