Au centre de Délos,
Les roses éclosent
Sans but ni cause.
Au beau milieu de la rue,
Un champ saugrenu,
Sur la terre battue,
Signature de la création,
Un peu de Dionysos et d’apollon
Aux pieds des fiers lions.
Charme, en vie, libéré
En dépit du sort jeté
Sur l’île sacrée.
Sous les yeux du colosse
Sont éclosent des roses
Et l’esprit s’impose.
Un peu de rêve contenu,
Dans le temps confus,
Répète des airs ingénus.
Une rature d’imagination,
Sur la prose de Poséidon,
Porte l’âge de raison.
Les âmes incarnées,
Dans la flore colorée,
Disent qu’il faut vénérer
L’infime dans les choses
Qui fait qu’elles causent
Les roses qui éclosent.
Les rimes dans la prose
De l’île aux roses
La dessinent et la composent.
Car l’infime dans les choses
Fait qu’elles causent
Les roses qui éclosent.
Allover 2008