Les oiseaux se sont échappés
La salle trop pleine de leurs pépiements
S’est soudain mise à déborder
Offrant relaxation et ciel clément.
La cage des bons sentiments
Restée ouverte aux quatre vents
Laisse fuir la douce candeur
L’espoir et le calme en apesanteur.
Faut-il que mai faiblisse
Que le soleil pâlisse
Que s’éteignent les étoiles
Que la tendresse se voile
Je voudrais que la douleur se taise
Au sein d’un espoir bienveillant
Caressant doucement la peine et les malaises
Comme une immense vague, puissant soulagement.