On s'effleure à peine la peau
Du souffle azur de nos mots,
Cherchant sans doute le frisson
De nos sentiments profonds.
J'étreins ardemment ton coeur
De ma joie suave, du bonheur
Que j'ai cueilli près de toi,
D'un Amour sublime, sans loi.
Tu caresses en silence mon âme
De tes images, et joue la gamme
De nos sens en fusion, des rêves
En apesanteur, sans trêve.
J'envahis de tendresse ton être
De mon coeur, dont tu es le maître.
Je noie tes maux de ma douceur,
Nos sangs se mêlent en une couleur.
On tisse le fil de notre union
D'or, d'amour, de déraison.
Que se déploie sa grandeur
Dans le secret de nos coeurs...