On dit que l’écrit tue
Et que les mots se figent
Que plus grands sont les cris tus
Lorsque le carcan de la page, on leur inflige
Que le silence est grand
Autant que la faiblesse
Peut faire rompre le ruban
Qui de nos lèvres scelle la paresse.
Un jour l’écrit fut accusé de bavardage
Et condamné à être frappé en plein vol
De façon à n’être plus qu’inerte image
Un poète passant, lui fit quitter le sol.