Au lieu de vivre je ne me souviens de rien, coincé ici larbin volontaire, lâcheté bien terre à terre, cicatrices me précipitent au fond du ravin, bouteilles vidées retournées pour happer l’ultime goutte de plaisir: déficience mémorielle, amnésie volontaire comme un crash plein tube sans ceinture, peur de rien sauf de rester là trop longtemps encore, par d’espérance et surtout pas de corps à corps, pas de compliments suis chien et je mords, ouais de nouveau dans le rétro et encore plus de mots prêts à l’assaut, merci ma muse faut dire qu’avec le pompe dans la bouche t’auras du mal à sortir sans prévenir, à trop tanner le cuir tu finis par t’endurcir, tant mieux tes agressions ne sont plus aux niveau de mes récessions verbales, mériter la condit ??? Pff sur je préfère rester à terre, d’ici au moins je peux pas te rater et on risque fortement de m’oublier, attitude et mutisme contrôlées, leurs réactions téléguidées pour un résultat lu et approuvé, mais qu’est-ce qu’il croyait que j’avais vraiment l’intention de me sortir de mon trou cocon de ma colère léthargique, fort de mon esquive de l’humain trop con pour se remettre en question, chiendent au milieu d’un champs de blé, compte en banque lyrical à découvert, braquage à cœur armé, vidé lessivé en tentatives d’achèvement ratées, dans toutes mes pages un naufrage, j’en attendais pas moins des louanges intestinales, des papillons ?? Plutôt des vers purificateurs venus nettoyer les restes d’un ange trop sur de lui finalement étouffé dans sa gerbe, pas de couronnes de fleurs ni de larmes théâtrales juste une greffe de cœur et c’est moi le donneur,