pourrais-tu me faire souffrir autant que moi-même ? honnêtement je ne crois pas, comme je ne crois plus en rien, quand les papillons ne sont plus qu’ulcères, quand le plaisir devient hémiplégique usé par un désirs d’une absence sarcastique, parce que solitude ultime solution ne suffit plus à effacer ton nom, quand démesure et démissions ne m’entraîne que vers le fond sans bouée de sauvetage, à dormir sous la pluie, par la rage éblouit et le cœur toujours à l’orage, saurais-tu montrer le chemin, à moi qui ne crois plus en rien, qui se prend pour un chien à hurler à la lune, ses maux ses illusions, qui me prennent pour un con quand je rampe vers une chacune, comme une histoire sans fin, de retour au chagrin, du vent au creux des mains, pour te trouver mais que faut-il, mettre à sang ce triste monde, génocide de palombes, s’épandre dans le futile, prêter allégeance au dérisoire et prier sur les trottoirs les dieux probatoires et si magnifique qui prêchent dans les boutiques, pour ceux qui ne croient plus en rien, les fleurs, les parfums et s’endorment au matin, heureux de ne plus voir ce monde que dans ses nuits les plus sombres, puisqu’il ne sert à rien de s’attacher à tes mains qui ne me touche que lorsque les œuvres sont bibliques, oraison funèbre, et l’autre sur sa croix qui gémit et s'apitoie, putain d'animaux, verse, verse, exsangue et crève en souffrance pour celui qui ne croit plus en rien, me tend la main, pose la gerbe et s’éteint.