Elle est née fille du vent et du soleil
Et court dans un champ de lavande
Oubliant la faim, la soif et le sommeil
Tant son envie de vivre est grande
Sa liberté, si longtemps elle l’a cherchée
Et, au petit matin elle a quitté sa cage
Elle respire avec frénésie cet air si frais
Enfin affranchie du joug de l’esclavage
Le vent caresse de ses doigts sa chevelure flamboyante
Le soleil réchauffe ce corps trop longtemps emprisonné
La nuit la lune se réverbère dans ses yeux, étincelante
Plus jamais elle ne retournera dans sa cage dorée
Désormais elle choisira librement d’être l’amante
De celui qu’elle attend, son apollon pour l’éternité