Au souffle inconstant
Le fécond sème dans le silence
son pollen que le vent disperse
C’est l’hiver et mon poème
stérile
s’habille de moufles de laine
Le cyprès tremble sur l’arc
de terres dévastées
La flèche ripe…..poursuit sa course
vite…..du miroir
au trou noir glacé
Oh…ces mots de verre
de mille parts surgis
à points de chausson
je leur creuse un nid
et ces peines givrées
toutes retournées
attendront la saison
qui viendra les ravir
.