Un poème qui traite de l'avancée du Béton
Parce-que ça fait pleurer mon cœur.
Pas vous ?
En entendant le Vent
C’est en entendant le vent qu’un matin je sus
Que la terre avait mal par-dessous par-dessus.
Dans le cri essoufflé de la feuille d’argent
Des arbres perdaient pied, se faisaient indigents.
Éole au petit jour m’apporta la nouvelle.
Aux rameaux frémissants ne restera que fiel
Quand les monstres d’acier auront déraciné
Mes souvenirs d’enfance, mes tendres années.
Au Petit Bois Joli des comptines d’antan
J’entends encore le chant que n’altère le temps
Du puissant ouragan sens dessus dessous
Qui m’avait dit pourtant de prendre garde au Loup.
Iloa,