Les jours de grand vent, on voit passer,
Sur le cours du temps, sur l’onde apaisée,
Un reflet flottant, sous des cieux attristés,
Un regard voguant, dans des rêves oubliés,
Les jours de printemps aux airs agités,
Des yeux innocents, resurgissent du passé,
Scrutent de défunts instants, noyés
Dans les bras d’un delta tourmenté.
Juste après l’orage, un peu avant l’été,
Quand ne surnage que feuilles mouillées,
Entre deux virages et un lacet,
Flotte un visage, une robe immaculée.
Allover 2012