On ne sépare pas deux âmes qui s'aiment

Aucune forêt, aucun désert
Ne saura m'arrêter
Aucune rivière, aucune mer
Ne me fera plier.

Je traverserai toutes les terres
Qui me séparent de toi
Bousculerai tous mes repères
Pour retrouver ta voix.

Même s'il me faut bien trop d'hivers
Pour savoir où aller en vain
Je te promets que s'il faut que j'erre
J'errerai toujours et sans fin.

Aucun sur Terre et aucun père
Ne me fera douter de toi
Même s'il me faut leur livrer guerre
Je t'assure qu'ils ne m'oublieront pas.

Au nom des gens et de nos mères
Qui nous ont offert l'éternité
Je détruirai tout ce qui perd
Nos âmes, nos peines et nos étés.

Tout ce qu'on dit bien nécessaire
Pour grandir et avoir le choix
Je réponds que sans toi ça ne sert
A rien si tu n'es pas là.

Et tel un Victor Hugo en mal de fille
Je déposerai de multiples fleurs
Lorsque, dans ta natale Castille
Je serai devant ton ultime demeure.