Entre trois murs et des barreaux.
Je suis libérée de mon boureau.
Que j'ai tué à coups de couteau.
Juste pour sauver ma peau.
Oui j'ai poussé mon geste plus loin.
Car je ne voulais plus derrière ma tête sa main.
M'obligeant ce terrible va et vient.
Après avoir reçu tant de coups de poings.
Libre quand on est en prison.
Quelle drôle de sensation.
Parce que je portais son nom.
Je n'avais pas le droit au NON.
Il était mon mari.
La bêtise de ma vie.
Mais vous jury.
Vous n'avez pas compris.
Pourquoi j'ai coupé son saucisson.
L'enfonçant au plus profond.
Dans sa bouche ouverte en rond.
Pour ce geste, je suis en prison.
Vous avez jugé ma vengeance.
En oubliant ma souffrance.
Celle que je vivais en silence.
Comme tant de femmes sans chance.
Femmes n'allez pas aussi loin.
Mais pour vous mettez fin.
A tous ces coups de poings.
Pour embellir vos demain.
Nage 13/02/11
Stop au silence !