Le sentier forestier ne menait nulle part,
sinon à un terrain tout déboisé,
il y avait, de part et d’autre, des églantiers,
j’étais seul, mais sans y être, tu étais là.
Dans la haie, guerroyaient d’amour les oiseaux,
ce bouquet que je cueillis, c’était pour toi,
même si je ne te le donnai pas,
car, poussant dans la haie, sans souci de l’usage,
mon amour est semblable à la rose sauvage.
extrait de L'Amour Adoration /Nancy/1980
avec un portrait de l'auteur, par François Ehrhart