Homme, arrête-toi donc un court instant
Et regarde. Ne vois-tu pas les oiseaux,
Ces doux chanteurs empreints de sol, de do ?
N'entends-tu pas leurs louanges et leurs chants ?
Penche-toi un peu, oui, encore un peu
Et admire. As-tu jamais vu lilas
Plus beau dans ce monde de parias ?
Regarde leurs pétales duveteux.
Ne sens-tu pas ces odeurs de printemps ?
Mais les as-tu déjà vraiment senties ?
Connais-tu l'odeur des mers, de la vie,
L'odeur de la nuit et celle des vents ?
Homme, si seulement tu t'arrêtais,
Si seulement tu connaissais ta chance,
Etrange animal, ah !, si tu savais.
Observe donc la douce violence
Que Dame Nature emploie pour renaître.
Tu comprends désormais qui est le maître.
15.04.2013