J’ai connu des ciels purs, des monts et des merveilles
Vu le jour se lever aux aurores majestueuses
La nudité du sable de plages qui émerveillent
Et le vol des oiseaux aux allures fugueuses
Il y eut des nuées que pousse un vent rageur
Et le bruit des sirènes, sinistres annonciatrices
La mer en démesure usant de sa fureur
La forêt dévastée, immense cicatrice.
Le calme s’est à nouveau invité en nos lieux
L’astre arrogant a distribué de fiers rayons
La nature s’est parée d’un sourire radieux
Laissant l’âme s’emplir de joie et de passion.
C’est ainsi que cheminent les jours et les saisons
Les années accumulent de nos vies l’étagement
Les souvenirs de verts et de tendres horizons
Qui nous laissent deviner que souvent terre nue ment.