La maison tout là-haut, vous accueille et sourit
Ses murs sont imprégnés de l’histoire de ses hôtes
Les sièges se sont usés, de postérieurs polis
Les lits ont conservé des dormeurs la note.
Le paillasson usé se souvient de la boue
Et des cris des enfants jouant avec le chien
La vieille porte d’entrée, de ses grincements joue
Bienvenue étranger, cet espace est le tien.
Le fauteuil à bascule tend ses bras de bois lisse
En quête de confidence pour qui se laisse tenter
La cafetière voudrait bien, sans aucune malice
Vous délivrer son amère affection de métal cabossé.
Le piano dédaigneux, feint de vous ignorer
Mais le cuir accueillant du tabouret tout proche
Est une invitation au clavier patiné
Par l’histoire de mains habiles et sans reproches.