Etrange me voilà, égarée ici bas;
Dans l’ombre de tes yeux, revoilà le feu;
Yeux brillants, il y a longtemps maintenant;
De là-bas tu me vois, que puis-je faire sans toi ?
Une odeur, un vers, une couleur et te revoilà;
Un léger goût amer car tu as mis les voiles;
Nous laissant là l’écume, le sable et moi;
Et ce soir mon âme se perd, écorchée de tout cela.
Hantée par une image, celle qui me brise
Des regrets, des non-dits, qu’ai-je fais ?
Impuissante sur ce manège en crise,
Et ce temps qui me hais, qu’elle lâche j’étais.
Des ailes brûlées avant même que l’age ne soit né;
Une omniprésence malgré cette absence;
Navire fou sans même l’ombre d’une ancre, condamné.
Te voilà rassasié, Ô Toi, précipice immense.
Allons donc faire semblant de ne plus avoir mal,
Enfilons les masques, faisons place, ouverture du bal:
Enfants du paradis recherchent une escale.
En espérant que ce poème vous a plus,
lepoetemauxdits.wordpress.com