Petit Bain de Lune :


Un ange tombe de la lune,
Plume de son nom il raconte :
Une histoire, une infortune,
Une triste aventure. Il compte,
Ses jours passés sur cette lune,
Et écrit de sa plus belle plume,
Avec son encre qui s’estompe,
Sa peine.

« Les humains sont bien tristes » me dit-il.
Mais qu’adviendra-t-il,
De ce monde sinistre ?
« Si le cœur des humains,
bats de joie comme le miens,
Je remonterai. »
Une promesse qui résonnait, l’ange l’assume
Il ne remontera jamais, à l’abri sur sa lune.

Une fée perchée sur la lune,
Brume de son nom elle me conte :
Une douleur, une amertume,
Un bien beau passage. Elle montre,
Ses petits morceaux de lune,
Et observe bien loin à travers la brume,
Sa joie.

« Les humains sont bien joyeux » me dit-elle.
Mais qu’arrivera-t-il,
Si elle trouvait ce monde ennuyeux ?
« Si le cœur des humains,
Ne mens pas comme le miens,
Je serais toujours perchée. »
Une promesse qui résonnait, la fée l’assume.
Elle découvrit la vérité, elle est tombée de sa lune.


Un humain perché sur son balcon,
Méthatron de son nom, il montre :
Un bel ange, une petite fée,
Un bien sombre mensonge. Il sombre :
Ses yeux rivés au bout des maisons,
Il observe sur la lune loin à l’horizon,
Sa fée.

« Les humains sont bien idiots » se dit-il.
Mais que cherche-t-il,
A montrer à travers ces mots ?
« Si le cœur des humains,
N’était pas triste comme le miens,
Je serais seul. »
Une phrase qui résonnait, l’homme tiens bon.
Il n’était pas seul au monde, il resta sur son balcon.

« Ainsi son mot de fin est,
Que s’il pouvait changer les choses
Il le ferait.
L’Homme n’ayant pas ce pouvoir,
Ils croiront toujours à un espoir.
Brume et Plume étaient sur la lune dorée,
Et ne sont plus jamais remontés.»