Le temple de l'ennui, pourtant reste blême.
Les étranges couleurs et les putrides odeurs
Me rappellent étrangement mon malheur.
J'ai voulu sombrer, en aucune façon je ne m'aime.
L'enfance me montre les hordes d'anges déchus
Qui firent de moi le présent personnage.
Altair rit, l'enfant pleure et tourne les pages
De son livre noirci par le temps et l'inconnu.
Aquila contemple ce spectacle, ébahie
Elle ne sait que dire du triste passé
Qui, autrefois avec Lui, l'a unie.
La pluie de lave lave mon corps endormi,
La voute abyssale rêve sous la voie lactée
Et me renvoie à mes passion assouvies.
Le noir errant, comme un chien affamé,
Dans l'océan de souvenirs torrentiel
J'ai cru que j'aurais pu ne pas sombrer
Mais les apparences sont superficielles
Une balle voltige comme un oiseau frêle
Autour de ma personne fraichement née
Que t'ai tenté de contenter. Mais quelles
Questions s'offrent à moi, que je devrais sustenter
Le monde céleste s'étend.
Mon voyage se termine déjà
Je grandis, j'ai à nouveau froid.
Je suis revenu au présent.
Ce néant auprès des pierres
Des aliens et des vers
M'a fait voir le monde
Sous sa froide lumière...