Ô hommes maudits, entendez le cri qui déchire mes entrailles
C'est le cri de la haine, celui de la vengeance
Mon esprit est de fer et ma force est sans failles
Vous subirez l'enfer et ses flots de souffrance.
Condamnés à mourir dans votre asile flottant
Le remord vous tord et ronge vos viscères
Vous implorez la mort, vils pourceaux répugnants,
Ignorant que demain sera bien pire qu'hier.
Vos âmes sont prisonnières des oiseaux de la Mort
Tournoyant et tissant le voile noir du temps;
Nul ne peut le franchir, tel sera votre sort,
Dans les geôles de l'oubli éternellement rampants.
Mes amies bien aimées, mes soeurs au coeur volant,
Je pleure de vous perdre et la folie me prend;
Coupable de survivre, dans mon désert j'attends
De nos Dieux en colère le juste châtiment.