La nuit où baignent les champs
Est comme la marée de la mer
Qui dans son retirement
Laisse place aux lumières
Dans les rues vides
Quelques bruits lointains
D'oiseaux sordides
Brisent le vent bénin
Arrêté dans un parc
Hâtivement déserté
Jaillit cette remarque
De la crainte de l'obscurité
L'inconnu leur fait peur
Leur différence est souci
L'humilité est leur douleur
L'espérance aussi