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 Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie)

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Hugoblin
Poète
Hugoblin

Messages : 46
Date d'inscription : 26/12/2010

Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie) Empty
MessageSujet: Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie)   Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie) EmptyLun 14 Mar - 19:30

Le lendemain, Capucine et Charles vinrent les félicités, ils avaient tout vu dans leur boule de plasma.
- Alors c’est reparti les amoureux ? Maxime, quel beau poème tu lui a écris, même mon père n’est pas aussi fort…
Charles comprit qu’il était en train de gaffer, cela faisait déjà plusieurs secondes, que, bizarrement, Capucine lui pinçait la main.
- Euh, je veux dire, Elise nous a prévenue, tu as assuré mec.
- Merci, Charles.

Plorus en avait marre de cette situation, voila maintenant près d’un mois et demi qu’il devait se cacher au Quartier Général, nombre de sorciers étaient venus lui apporter leur soutien, il lisait le journal tous les soirs, l’impact de l’affaire ne diminuait pas, il faisait quotidiennement la Une des médias, ils ne pouvaient sortir tant que l’on parlait de lui, ce n’était pas demain la veille qu’il allait pouvoir se remettre en quête de la bague. Il convoqua Charles et Capucine pour leur expliquer la situation, les deux adolescents n’en revenaient pas, c’était leur professeur de mathématiques qui était en possession.
- Mais j’y pense Plorus, je connais la fille de cette professeur, enfin, mon protégé la connait, il faudrait que j’arrive à me faire inviter là-bas avec Maxime pour m’en emparer.
- C’est en effet une bonne idée Charles, mais il va falloir faire vite, très vite, Lucius ne sait pas encore qu’elle est chez Isabelle, mais il sait qu’elle est dans le secteur, et faites attention à lui, qu’il ne vous attaque pas, il a beau ne plus avoir d’armée, il a encore ses pouvoirs !

Lucius revint au collège avec Pauline, c’était après les vacances de Noël, finalement, il n’allait peut être pas attaqué Charles, comme il l’avait dis, il devait utiliser la stratégie et la malice pour en venir à bout. Soudain, la fille aux yeux verts, celle qu’il avait vu sur la photo chez Pauline, surgit. Elle parlait avec Maxime. Lucius, quant à lui, dit à Pauline :
- Pauline, pourrais-tu emmener ta copine aux yeux verts derrière le lycée, j’aimerais lui parler.
- Oui bien sûr. Viens Clara, j’ai à te parler.
Ils s’éloignèrent, laissant Maxime seul avec les autres pom-pom girls.
- Qu’est-ce que tu voulais me dire Pauline ?
- En fait, ce n’est pas moi qui voulais te parler, c’est lui…
- Lui qui ?
Lucius sauta à terre et se montra à Clara.
- Bonjour Clara, je m’appelle Lucius.
- Tu parles ? Mais comment est-ce possible ? Les écureuils ne parlent pas !
- Ne t’inquiète pas, Pauline a eu la même réaction à notre rencontre, je ne te veux aucun mal, je veux juste te parler.
- J’hallucine, ça y est, je deviens folle.
- Mais non tu n’es pas folle, tout comme Pauline, tu n’es pas comme les autres filles, tu es différente, et je t’ai choisis, enfin, je vous ai choisis.
- Tu nous as choisis pour quoi ? demandèrent-elles en même temps.
- Je ne peux pas vous en parler tout de suite. Pauline, pourrais-tu nous laisser, je dois parler à Clara seul à seul.
Pauline partit sans faire d’histoire
- Ecoute Clara, tu es vraiment unique, tu es encore plus exceptionnelle que Pauline, je peux réaliser tes rêves les plus fous, mais il faut que tu me rendes un service.
- Lequel ?
- Je crois que tu as une bague verte chez toi n’est-ce pas ?
- Oui comment sais-tu ça ?
- Cette bague est à moi, on me l’a volée.
- Mais c’est impossible, cette bague appartient à ma famille…
Lucius se transforma sous sa forme humaine et lui dit :
- Mais enfin Clara, je suis de ta famille ! Regarde nous avons les même yeux, et nous nous ressemblons au niveau du physique n’est-ce pas ?
- Co… Comment as-tu fais ça ?
- Fais quoi ?
- Bah tu as pris une forme humaine, comment est-ce possible ?
Capucine et Charles virent Lucius de dos mais ils l’avaient reconnu, grâce notamment à sa canne. Ils coururent jusqu’à lui pour savoir ce qu’il faisait ici.
- Monstre, tu es revenu !
- Mais enfin Charles, appelle moi Lucius, on se connait maintenant.
- Tu n’aurais pas dû venir ici, tu vas mourir !
Un éclair sortit de la canne de Charles et propulsa l’écureuil contre le mur du lycée, cela fit un trou de un ou 2 mètres de profondeurs dans les fondations. Lucius avait été surpris, il ne s’attendait pas à ça.
- Charles Régrebac, la prochaine fois qu’on se rencontrera, je te tuerais tu m’entends ! Clara, je m’excuse pour ce que tu viens de voir, c’est eux qui mon volé la bague, je dois bien me venger ! Je te recontacte.
Il disparut dans une montagne de feuille de noisetier, la déflagration avait ameuté beaucoup de lycéens, on lui posa une multitude de questions. Mathis et Oryanne durent payer une partie des dégâts, mais ils n’en voulaient pas à leur fils, il avait juste voulu sauver la planète.

On n’entendit plus parler de Lucius pendant trois mois, il ne recontacta même pas Clara. Plorus avait été mis au courant de ce qui s’était passé au lycée, il était retourné au Grand Conseil, une semaine après son retour, Julius et lui avaient vécus une drôle d’expérience. Julius faisait un compte-rendu à Plorus sur ce qui s’était passé durant son absence, cela dura des heures et des heures, à la fin de la « réunion », les oiseaux en papier, sur lesquels étaient griffonnées des informations de la plus haute importance étaient renvoyés au bureau des archives, avant de partir, les volatiles avaient couverts d’excréments les si beaux meubles blancs, ces pâtés, avaient le goût de pâte à papier. Vers 22h80, la voix qu’avait entendue Julius la dernière fit son grand retour. Plorus prit peur, il comprit que ce n’était pas les fantômes du château qui faisait ce raffut… Cette voix cria les mêmes choses que la dernière fois, Plorus demanda :
- Qui êtes-vous ?
- Mais messieurs, vous me connaissez, pourquoi me demandez-vous cela ?
- Mais, on ne vous voit pas, comment pouvons-nous savoir qui vous êtes ?
- Ma voix ne vous suffit-elle pas ?
- Montrez-vous !
- Vous ne me reconnaissez toujours, vous ne reconnaissez pas, votre Grand Maître ?
- Quoi ? Lipus ?
- Et bien, tu auras mis le temps Plorus.
- Mais enfin Grand Maître, que faites-vous ici ? demanda Plorus, et par pitié montrez-vous ! Le fait de ne parler seulement qu’à une voix m’exaspère…
L’immense tableau de Lipus au dessus du bureau de Plorus se mit à bouger, l’image de celui-ci se décolla de la toile pour laisser place à un cadre noir. Devant eux se trouvait maintenant un fantôme, il avait une canne avec un pommeau en forme de renard. Cependant ce fantôme assez singulier avait gardé ses yeux verts. Les deux amis avaient les yeux écarquillés.
- Je vais vous expliquer ce que je fais ici. Comme vous le savez, Lucius m’a assassiné car il voulait ma bague, je l’ai donc légué à ma femme. Durant les siècles, ce bijou passa de mains en mains dans ma famille, il était donc en sécurité, mais depuis quelques mois, elle est en danger, c’est pourquoi j’ai dû remonter des enfers pour voir où elle se trouvait et qui l’avait. Depuis quelques semaines maintenant, il sait que la bague est chez Isabelle, ma descendante, il est sur le point de réussir à s’en emparer, il va falloir aller très vite, soyez plus malin que lui. Tant que la bague n’est pas de nouveau en sécurité, je ne peux pas partir, je dois rester dans mon ancien bureau.
Le fantôme de Lipus se dissipa, il avait regagné son tableau. Le lendemain, ils avaient fait part de cet évènement à Crassus et Xorus, ils avaient eux aussi regagné le Grand Conseil. C’était maintenant plus qu’urgent de récupérer la bague.

Comme trois mois étaient passés, Pauline avait déjà un petit ventre, celle-ci n’avait beau avoir que quatorze, elle était très mature : son regard traduisait l’amour qu’elle portait à son enfant. Elle se battait chaque jour pour le bien de sa progéniture. En parlant de combat, il y en avait juste un devant leurs yeux, deux garçons se battaient pour une fille… Banal quoi. La jalousie, une fois de plus. Le week-end dernier, un Seconde avait organisé une petite fête, Antoine, le copain d’Elisa, n’avait pas pût assister à cette soirée, si bien qu’Elisa dût y aller toute seule, seulement, Jérémy, l’ex petit copain de celle-ci était lui aussi présent. Vers 2 heures du matin, ils avaient dormis côte à côte et Jérémy avait essayé de la reconquérir, sans succès… Mais l’histoire ne s’arrêta pas là, en effet, Antoine avait eu vent de cet épisode, et cette bagarre était sa réaction. C’était normal après tout, il n’allait pas se laisser marcher sur les pieds, si bien que cette histoire digne des Feux de l’amour se transforma en un combat tout droit sortis du film Hooligans. Deux clans s’étaient formés, le proviseur et la CPE essayait d’arrêter le massacre, mais rien ne pouvait stopper cet élan de vengeance. Tous les élèves s’étaient attroupés en cercle autour des deux équipes, on se serait crû à un combat de coqs. Chacun supportait un des « joueurs », la scène était très violente. Soudain, Pauline s’approcha du cercle pour admirer elle aussi ce choc des titans. Un des élèves fut projeté sur le pourtour du cercle, en plein sur Pauline, celle-ci se tenait le ventre, elle avait très mal, Maxime laissa échapper sa colère.
- Mais putain, c’est quoi cette attitude gamin, qui a jeté ce mec sur Pauline ! Vous êtes conscient qu’elle a un gamin merde !
Tout le monde regardait Maxime et Pauline avec des yeux écarquillés, ils connaissaient tous Pauline, mais ils ignoraient qu’elle était enceinte, cette simple parole avait jetée un froid, plus personne n’osait parler ou bouger… Les cars arrivèrent, l’incident fut vite oublié, enfin, oublié, façon de parler, Pauline regardait Maxime avec un regard noir, il avait beau l’avoir défendu, elle lui avait fait promettre de ne jamais révéler cette histoire à quiconque, il l’avait trahi, donc Pauline ne lui faisait plus confiance, et, en amour comme en amitié la confiance est primordiale. Maxime monta dans son bus, à peine fut-il assis qu’il essaya de se réconcilier avec Pauline, il devait la faire rire, il n’y a que ça qui marchait avec les filles. Il lui promit que demain, il lui apporterait des roses et viendrait la cherchait en limousine, elle avait ris : il avait gagné.

Cette année était passée à une vitesse folle, c’était déjà, pour Charles et Pauline la fin de leur mission. Ils auront mis le temps qu’il fallait, mais ils avaient réussis leur contrat ! Ils allaient donc pouvoir passer en troisième année, tous les élèves avaient été convoqués au Grand Conseil, ils avaient eu l’occasion de revoir Romain, les retrouvailles furent émouvantes. La cérémonie commença peut après, Plorus débuta son discours :
- Chers élèves, l’année scolaire se termine, certains viennent de découvrir le Grand Conseil en ayant vécu leur première année en ce lieu, d’autres sont fins prêt pour le métier de Maître du Destin, ou d’autres encore ont réussis, ou non, leur stage, je vais pour le moment m’intéresser à ces élèves.
Chaque deuxième année ayant effectués un stage fut appelé sur l’estrade, pour, dans la plupart des cas récupérer son diplôme mais certains eurent leur lot de déceptions. Puis vint le tour de Charles, Capucine et Carl. Les deux amis se demandaient ce qu’il faisait là, Plorus leur sourit.
- Ah ! Voici un cas particulier, les missions étaient scellées, Carl et Capucine ne le savait pas mais depuis le début ils étaient en compétition, c’est Capucine qui a gagné, c’est de sa protégée qu’est tombé amoureux le protégé de Charles. Mais cependant je tiens à féliciter Carl, il a bien réagis aux attaques de Capucine. Les diplômes reviennent donc à Capucine et Charles, bravo.
Ils comprirent enfin pourquoi cette Pauline était toujours dans leurs pattes. Ils n’avaient même pas soupçonnés que c’était un de leur ami qui contrôlait son Destin. Charles lui donna une franche poignée de main après ce match bien disputé, de même pour Capucine qui fit une accolade à Carl. Ce fut une expérience plus qu’enrichissante pour celui-ci mais malheureusement il redoublait. Voila, c’était la fin de l’année scolaire pour Charles et Capucine, mais ils devaient tout de même rester étudier au lycée de Strasbourg, ils devaient réussir à coincer Lucius et ce n’était pas une mince affaire. Et la joie de Plorus allait vite retomber… Quelques heures plus tard, voici le triste discours que lui tint Julius :
- Grand Maître, nous avons un problème…
- Qu’est-ce qui ce passe Julius ?
- C’est la prophétie de Charles, regardez !
- Et bien quoi, elle est rouge et alors ?
- Mais, regardez à l’intérieur, regardez ce qui est marqué !
Plorus regarda de plus près, la phrase « Après qu’il ai tué Lucius, Charles Régrebac mourra. »
- Mais c’est horrible, qu’allons-nous faire ?
- Qu’est ce que est le plus important ? La vie de votre protégé ou le sort de la Terre et du Grand Conseil ?
- Il est vrai que tu as raison, la Terre importe bien plus, mais ce n’est pas « une vie », c’est celle de Charles Régrebac tout de même ! C’est notre sauveur !
- Si Lucius ne meurt pas, nous ne pouvons pas le considérer comme notre sauveur n’est-ce pas ? Pour le bien de l’Univers, cet écureuil doit mourir, malheureusement, il emportera Charles avec lui, il faut savoir faire des sacrifices.
- Il allait devenir un Maître du Destin hors du commun ! Je le soupçonnais même de devenir le prochain Grand Maître si je venais à mourir…
- Nous ne pouvons pas aller à l’encontre de la prophétie, comme vous le savez, les renseignements arrivent par à coup dans les prophéties et ces évènements ne sont pas modifiables.
- Oui c’est vrai, nous n’avons donc pas le choix, il faut que l’on définisse un jour où nous pourrons coincer Lucius, il est à noté qu’il est tous les soirs à l’arrêt de car du lycée de Strasbourg…
Contrairement au Grand Conseil, Lucius avait défini un plan d’attaque, c’était définitif, ce soir, il attaquait ! Et cette fois-ci, il ne pouvait pas échouer. Il avait accompagné Pauline, comme chaque soir, mais cette fois-ci il n’allait pas repartir avec elle, il prit Clara à part :
- Tu te souviens quand je t’ai dis que j’aurais besoin de toi un jour ? Et bien ce jour est arrivé, je dois me rendre chez toi absolument ! Tout de suite !
- Désolé, je ne peux, j’ai mes leçons à faire et tout… Désolé…
- J’ai dis tout de suite !
Il se transforma en humain et l’empoigna par le bras.
- Pense très fort à ta maison, je vais nous y emmener.
Celle-ci s’exécuta, Lucius donna un coup de canne contre le sol, et ils disparurent juste avant que Charles ne les voit.
Arrivé sur le perron, Clara avait peur, elle frappa à sa porte et entra, une voix se fit entendre, elle venait de la cuisine :
- Tu es déjà rentré ma chérie ?
- Oui maman.
Lucius, toujours sous sa forme humaine, salua Isabelle, la mère de Clara.
- Bonjour madame, je suis Lucius, vous devez être Isabelle ? Plorus m’a tellement parlé de vous, je suis ici dans le but de vous venir chercher un objet, Plorus m’a chargé de venir chercher une bague, vous l’avez bien en votre possession ?
Isabelle se rappela ce que lui avait dis le Grand Maître du Destin à l’égard de cet homme.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez…
- Je déteste les menteurs ! C’est votre dernière chance pour me la donner sinon je vous tuerais dans d’atroces souffrances, en revanche, si vous me la donnez gracieusement, vous ne sentirez même pas que vous serez morts. Alors ? Que décidez-vous ?
Clara attrapa un vase sur la table base, se faufila derrière Lucius et essaya de l’assommer. Malheureusement celui-ci le vit avant qu’elle ne le frappe.
- Toi tu t’assoies et laisses les grands parler tranquillement.
Il frappa sa canne par terre, Clara fut propulsée sur une chaise et des branches l’enlacèrent jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus bouger : elle était prise au piège.
- Ne lui faites pas de mal ! Mais répondez moi, qui êtes-vous ?
- Vous n’avez pas besoin de savoir qui je suis ! Allez me chercher la bague !
Elle se rendit dans sa bibliothèque et revint avec la bague qu’elle posa sur la table. Lucius lui lança le même sort qu’à Clara. Il s’approcha de SA bague, il avait attendu ce moment depuis longtemps, depuis plusieurs milliers d’années en fait, il était heureux, il allait enfin pouvoir prendre sa revanche sur le Grand Conseil, il allait enfin pouvoir renaître !
Isabelle ne savait pas qui était Lucius, Plorus n’avait pas eu le temps de lui expliquer, il y à peine cinq minutes, elle ne savait même pas que la magie existait tout était allez si vite. De plus, en à peine cinq minutes elle avait signé son arrêt de mort. Son Destin était scellé, pourquoi n’avait-elle pas écouté Plorus quand il lui avait raconté cette folle histoire, il aurait récupéré sa bague et tué cet « écureuil », puis ils auraient vécus heureux pour toujours, malheureusement, elle n’avait pas pris cette décision, elle pensa très fort à celui qu’elle aimait. Quelques secondes plus tard, la porte d’entrée explosa. Charles, Capucine, Plorus et Julius firent irruption dans la pièce. Lucius fut pris de court, il ne s’attendait pas à ça.
- Plorus, qu’est-ce que tu fais là !
- L’amour de ma vie m’a appelé, ça te pose un problème, quand accepteras-tu de nous laisser tranquilles ?
- Quand tu seras mort, ça fais plus de 2000 ans que j’essaye de te tuer, mais cette fois-ci, je réussirais !
Il se jeta sur la bague et l’enfila, un éclair en sortit et Lucius fut parcouru de picotement puis fut enveloppé d’un halo vert.
- La puissance est de nouveau entrée en moi ! Je vais te tuer, toi, Plorus, deuxième Grand Maître du Destin.
Plorus esquissa un sourire puis lui dit :
- Tu as beau possédé la puissance, tu n’as pas l’ingrédient pour la faire marcher, tu n’aimes personne et personne ne t’a jamais aimé !
- Tu mens ! Marianne m’aime et j’aime Marianne.
- Marianne ? Mais mon pauvre, elle ne t’aime pas, c’est elle qui nous a prévenu que tu étais sur Terre, si elle t’aimait, elle n’aurait rien dis. Allez, rends moi la bague, je t’ai déjà tué une fois, ne m’oblige pas à recommencer… Tu finiras l’éternité en prison mais tu seras vivant !
Plorus avait pensé à l’alternative de la prison : la prophétie ne serait jamais accomplie mais avec Lucius emprisonné, la Terre serait saine et sauve et Charles resterait en vie.
- Attention Lucius, je crois que le pouvoir de la bague se retourne sur toi…
En effet, Lucius brûlait, le halo était passé de la couleur vert à rouge, il hurlait à la mort, la bague avait elle aussi rougie, elle était bouillante, heureusement pour lui, il réussit à l’enlever mais son majeur était carbonisé et tomba en cendre à terre. Les chaleurs de l’enfer se dissipèrent peu à peu. Plorus récupéra le bijou au vol, elle retrouva sa couleur d’origine. Lucius était à terre, épuisé, les vêtements complètement brûlés, ses yeux étaient aussi rouge que le feu, comme si eux aussi avaient brûlés.
- Charles, tue-le ! C’est à toi que reviens cette tâche.
Le jeune Maître du Destin s’approcha de l’écureuil, le pommeau de sa canne en avant :
- Charles, Charles, si tu me tues, tu mourras avec moi, c’est ton Destin, c’est écris dans la prophétie, ils n’ont juste pas voulus te le dire car ils pensent pour le bien de leur monde, pas pour ton bien !
Charles se retourna vers Plorus, lui demandant du regard, celui-ci baissa la tête sans répondre
- Réfléchis Charles, veux-tu vivre ? lui demanda Lucius, épargne moi et tu vivras !
- Je veux me sacrifier pour le bien du monde, nous allons mourir ensemble, ma vie n’est rien comparée à celle de mes amis !
Charles le transperça de son pommeau en forme de loup, Lucius hurla de douleur, du sang bleu lui sortit de la bouche, au moment où Lucius commença à saigner, Charles tomba lui aussi à terre, ils accoururent à son secours, malheureusement, les dés étaient jetés, Charles Régrebac étaient en train de mourir. Capucine s’approcha de sa tête :
- Excuse-moi Charles, je ne t’ai pas montré mes sentiments plus tôt…
- Ce n’est pas grave, je savais que tu m’aimais, ça me suffit, et je tiens à te remercier, en te rencontrant, j’ai connu la perfection ! On s’aimera pour la vie, on ne s’abandonnera jamais, on se le promet.
C’était fini, il était mort. Des feuilles de noisetiers apparurent de nulle part et se disposèrent sur le corps de Lucius jusqu’à le recouvrir et le tout disparut dans un coup de vent. Pour Charles, on entendit un hurlement de loup et son corps disparut dans un rayon de soleil qui passait par là. On essaya de récupérer l’âme de Charles, mais les prophéties sont, et resteront inchangeable jusqu’à la fin du monde. Une page de l’histoire du Grand Conseil s’était tournée, mais, inconsciemment, en tuant Lucius, Charles venait d’écrire le début d’un tout nouveau chapitre.

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lutece
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lutece

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MessageSujet: Re: Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie)   Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie) EmptyMer 16 Mar - 20:40

Fascinante cette suite ...je regrette que Charles soit mort..mais qui sait????? :?: :?:
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Damona Morrigan
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Damona Morrigan

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MessageSujet: Re: Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie)   Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie) EmptyMar 5 Avr - 10:44

C'est super bien amené, j'aime beaucoup la tournure. Surtout que j'ai enfin fini de lire ta première histoire en version book. C'est beaucoup plus sympa. Merci à toi !
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MessageSujet: Re: Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie)   Moi, Charles Régrebac, Maître du Destin : Tomber amoureux en deux jours mode d'emploi (dernière partie) Empty

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